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Taxe déchets : que payons-nous réellement ?


« J’ai reçu ma taxe déchets. Pourquoi dois-je payer cette taxe ? ». « Je ne comprends pas ce que couvre réellement cette taxe déchets ». « Je trie de plus en plus et ma taxe ne diminue jamais… ».

Ces questions parviennent régulièrement aux intercommunales telle qu'IPALLE, aussi ils souhaitent, en collaboration avec les autres intercommunales wallonnes de gestion des déchets, aborder de façon transparente le sujet complexe de la taxe « déchets ». La thématique s’avère technique, d’où une certaine méconnaissance, voire des idées reçues véhiculées sur le sujet…

Pour les professionnels du secteur, le coût de la gestion des déchets s’explique d’autant plus que la Belgique se classe parmi les meilleurs élèves européens en matière de tri. S’ajoutent à ce constat les multiples services offerts aux citoyens : les collectes en porte-à-porte, les points d’apports volontaires, les recyparcs et les traitements performants des déchets.

Face aux nombreuses questions, répétées mais légitimes, Copidec, fédération des 7 opérateurs du secteur public de gestion de déchets en Wallonie, propose des vidéos questions-réponses sur le principe du coût-vérité ainsi que sur l’ensemble des services financés par la taxe déchets :

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Cependant, la démarche « zéro déchet », dans laquelle les citoyens s’engagent de plus en plus nombreux, permet de réaliser de belles économies. Cette « philosophie » de vie dont l’objectif est de produire moins de déchets, est notamment basée sur une remise en question des habitudes de consommation. Acheter la juste quantité, diminuer le gaspillage, favoriser le réemploi et la seconde main… génèrent ainsi un impact financier significatif.

En conclusion, alors que chaque décision en matière de gestion des déchets mette en balance le coût financier par rapport au bénéfice, le tri, la collecte et le recyclage ont un coût mais restent les meilleures solutions pour une gestion efficiente de l’environnement.

Assise des déchets 24/11/2022 - Compte rendu

 

Vous ne parvenez pas à visionner la vidéo ? Ci-dessous, retrouvez son contenu :

Pourquoi dois-je payer une taxe déchets ? 
La gestion des déchets représente un coût important pour les communes. Elles sont obligées de la couvrir à 100 % par des recettes, c'est ce que l'on appelle le principe du coût-vérité qui détermine les montants de la taxe déchets. En réalité, votre taxe déchet se compose d'une partie forfaitaire et d'une partie variable.

La partie forfaitaire varie selon la composition du ménage et couvre les coûts de :
- Carburant et de maintenance du passage des camions de collecte,
- L'enlèvement et le traitement d'une quantité minimale de déchets,
- L'accès au recyparc.

La partie variable est proportionnelle à votre propre production de déchets. La gestion des déchets est un service public rendu à l'ensemble des habitants de votre commune et comme pour les services de police ou d'incendie ou l'enseignement ou encore l'entretien de l'espace public, il est financé, en partie, grâce aux taxes que nous payons tous.
Que couvre exactement cette taxe déchets ? 
Cette taxe couvre :

- Le ramassage de plusieurs types de déchets en porte-à-porte (ordures ménagères, organiques et papier-carton),
- La gestion des points d'apport volontaire dans certaines communes,
- L'accès aux recyparcs,
- L'acheminement et le traitement de tous ces déchets dans les centres de valorisation dédiée à chaque flux.

La taxe permet également de financer les campagnes d'informations à un bon tri et de sensibilisation à la réduction de nos déchets et moins il y a de déchets à traiter, moins cela coûte à la collectivité.

C'est bien simple, le coût global de tous ces services mis bout à bout ramenait à un habitant wallon de référence s'élève en moyenne à 66,00 € par an. Ce prix varie selon la densité de population, l'étendue du territoire et le service proposé aux citoyens, ce qui fait après un rapide calcul : 1,30 € par semaine.
Je trie de plus en plus, mais ma taxe ne diminue jamais ? 

Vous triez de plus en plus et c'est très bien, car mieux on trie, mieux on recycle, on réduit ainsi la consommation de matières premières et de ressources naturelles et on diminue la pollution.

Cependant, le tri et le recyclage ne sont pas gratuits, il faut compter :

- Les frais d'acheminement des déchets vers les centres de valorisation,
- Le carburant,
- Les frais de maintenance et de fonctionnement des véhicules et des outils de traitement,
- Le coût du personnel,
- L'ensemble de ces frais qui augmentent malheureusement, régulièrement.

De plus, ces centres de traitements représentent d'importants investissements, partagés parfois, par plusieurs intercommunales. Les outils doivent toujours s'améliorer sur le plan technique et rester conforme aux normes environnementales de plus en plus sévères.

Est-ce que l'on revend les matières que je trie ? 

Oui, mais en partie seulement et pour être honnête avec vous, ce n'est pas très rentable ni très stable et tous les déchets sont loin d'avoir une valeur marchande.

Prenons les papiers cartons, par exemple : il faut savoir que la valeur de revente est très fluctuante et peut diminuer de 80 % en très peu de temps. C'est aussi le cas pour les métaux dont le prix de revente peut être réduit de moitié d'une année à l'autre. Il y a encore le compost produit à partir des déchets organiques et des déchets verts, là le prix de vente ne couvre pas le coût total de la chaîne de production, mais c'est un amendement des sols si utile pour nos agriculteurs et notre environnement que le jeu en vaut largement la chandelle.

En résumé, le coût global du traitement des déchets de la collecte au centre de valorisation ne sera jamais couvert par les ventes des quelques matières qui rapportent la taxe déchets est donc bien nécessaire pour financer la totalité du cycle des déchets.

Pourquoi ma taxe déchets augmente-t-elle régulièrement ? 

La taxe déchet couvre l'ensemble des coûts liés aux différentes collectes de déchets en porte-à-porte, à la gestion des recyparcs et aux traitements de tous les déchets récoltés, déduction faite des recettes de vente de certains d'entre eux. Ce sont les intercommunales Wallonnes de gestion des déchets qui s'en charge et en facture les frais aux communes. Ces dernières, à leur tour, se tournent vers les citoyens pour qu'ils assurent le paiement de ses services à la collectivité selon le principe du coût-vérité.

Mais la taxe réclamée par votre commune augmente régulièrement en fonction de plusieurs facteurs :

Tout d'abord, pour gérer les déchets, il faut de l'énergie dont les coûts flambent. Ensuite,il faut du carburant pour le transport et du personnel dont les salaires sont régulièrement indexés. Il y a aussi l'augmentation progressive des factures des sous-traitants chargés en partie de cette gestion, tant le prix du transport des conteneurs des recyparcs vers les centres de valorisation que le prix du traitement de plusieurs flux récupéré dans les recyparcs n'ont cessé d'augmenter ces dernières années. Les derniers facteurs sont l'augmentation des taxes régionales et la réduction, voire à la suppression de certains subsides de la Wallonie.

Vous voyez que le coût de gestion des déchets suit le coût de la vie, ce qui explique que votre taxe augmente petit à petit.

Est-ce que la taxe déchets couvre les frais de ramassage des dépôts sauvages ? 

Non, car cette dépense n'entre pas dans le calcul du coût-vérité, ce sont les communes qui décident de la manière dont elles gèrent la propreté publique sur leur territoire et comment elle répercute ses dépenses aux citoyens.

Il est vrai que ces dépôts représentent un coût important pour la collectivité. Ils sont bien entendu interdits et les contenants punissables quand les auteurs sont identifiés. Les frais de ramassage et de traitement des dépôts illicites de déchets sont dès lors répercutés. Lorsque cela n'est pas possible, le coût reste à la charge de la commune.

Certaines communes englobent le ramassage et le traitement des dépôts sauvages dans une taxe salubrité publique, d'autres dans leur budget général, dans un cas comme dans l'autre, c'est l'ensemble de la population qui en assume le coût.

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